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 Qui sommes-nous ?

Nous nous sommes rencontrés à Montpellier, coloc's, ami-e-s, des envies de voyage et de découverte, la passion pour la nature, l'écologie nous réunissant,... et c'est parti !

Nous avons tous les trois des parcours différents et qui se complètent de façon intéressante ! Alors que Maxime a depuis toujours suivi des études dans la production végétale, Cléa s’est spécialisée dans la sociologie, le développement local et l’économie sociale et solidaire, quant à Marine, sa formation et ses expériences lui ont donné des compétences en écologie.

Maxime

 

 

J'ai grandi en milieu rural et agricole, à l'extrême sud de la région Rhône-Alpes. Depuis mon enfance je côtoie des agriculteurs/éleveurs/viticulteurs engagés dans une agriculture conventionnelle, ce qui m'a donné une certaine vision du monde agricole français.

 

Après le collège je me suis immédiatement inséré dans une formation horticole professionnelle, en commençant par un BEPA, et poursuivant avec un Bac Pro puis un BTS en production horticole.

 

Parallèlement j’ai construit chez moi, sur les terres anciennement cultivées par mes grands-parents, une pépinière, un potager et un verger dans lesquels j’expérimente autant que possible et en conditions proches de celle d'une exploitation professionnelle, les techniques que j’ai apprises.

 

A partir de mon BTS, j’ai progressivement pris conscience que les systèmes agricoles dominants sont source d’externalités négatives, tant sociales, économiques qu’environnementales. J'ai donc effectué une licence en "Agriculture raisonnée et certification environnementale" à l'école d'agronomie Montpellier SupAgro qui n'a fait que me conforter dans mes idées.

 

Au cours de mes expériences professionnelles, personnelles et scolaires, j'ai pu également découvrir qu'au delà d'une agriculture que je juge non durable, des alternatives aussi nombreuses que diversifiées existent. C'est vers ces alternatives que je me tourne et souhaite me spécialiser, que ce soit via une future installation d'une exploitation agricole, dans la diffusion des savoirs et expériences que j'aurais acquis ou toutes autres manières de faire évoluer, à mon échelle et d'une manière que je juge positive, le monde agricole.

 

Ce voyage en Amérique Latine s'impose comme un formidable moyen de découvrir et par la suite faire découvrir, des alternatives à travers des régions parfois défavorisées que ce soit économiquement, socialement ou vis-à-vis des conditions naturelles (plateaux de hautes altitudes, sécheresses sévères, désertification...). Soit là où les systèmes agricoles conventionnels ont parfois montré leurs limites en causant plus de tords que de bienfaits et où les méthodes alternatives, tantôt ancestrales, tantôt innovantes, sont un enjeu vital pour les populations.

Marine

 

Après avoir effectué un BAC ES à Rennes, avec une option européenne Espagnol, j’ai intégré un BTS Gestion et Protection de la Nature. Dans cette formation je me suis vite passionnée pour la relation entre agriculture et environnement.

 

Pour acquérir plus de connaissances dans le domaine de l’agriculture j’ai effectué différentes expériences de WWOOFING[1] en élevage, maraîchage et en arboriculture. Pour compléter ces connaissances qui, pour la grande majorité, étaient pratiques, j’ai intégré une licence professionnelle d’agronomie à Montpellier. C’est d’ailleurs grâce à cette formation que j’ai rencontré Maxime.

 

Aujourd’hui, si je souhaite partir en Amérique latine c’est non seulement pour découvrir une  culture différente, mais c’est également pour comprendre les différents enjeux qu’il y a derrière notre consommation quotidienne comme le café et le cacao.

 

C’est aussi l’occasion pour moi, de communiquer sur une problématique qui me tient à cœur, à savoir les alternatives qui existent à l’agriculture conventionnelle. Je vois donc dans ce voyage un acte militant. Aller chercher la connaissance chez d’autres paysans du monde, enrichir les alternatives que je connais actuellement et cultiver ce savoir pour le partager par la suite sont donc, pour moi, le sens de ce voyage.

 

Enfin, d’un point de vue plus personnel je pense que ce voyage me permettra d’affiner mon projet de vie personnel.

 

 

[1] World-Wide Opportunities on Organic Farms : consiste en la réalisation de tâches agricoles dans des fermes biologiques, en échange du gîte et du couvert

Cléa

 

J’ai grandi en milieu rural dans la région angevine. Mon engagement comme jeune au MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne) a été l’un des piliers de la construction de mon parcours, de mes valeurs et de mon action militante. Ce mouvement d’éducation populaire vise la transformation sociale, économique et politique de la société via le montage de projets par les jeunes eux-mêmes.

 

J’ai passé un baccalauréat littéraire, avant de partir à Nantes étudier la sociologie, avec un intérêt particulier pour l’anthropologie et l’ethnologie. Cela va nous servir une fois là-bas, car il nous faudra porter une attention particulière aux relations sociales, au rôle de chacun dans une société et aux échanges culturels.

 

Intéressée par la découverte d’autres cultures, modes de vie, les rencontres, j’ai rapidement eu le goût des voyages. Ma dernière année de licence fut l’occasion de l’effectuer à Rome (Italie) via le programme Erasmus.

 

Je suis restée attachée au monde rural et à l’agriculture, et ce sont des jobs d’été et plusieurs expériences de WWOOFING à l’étranger qui m’ont confortée dans mon envie de construire mon projet professionnel autour de cela, tout en pouvant contribuer à la mise en place d’une société socialement, économiquement et culturellement plus juste.

 

C’est pourquoi j’ai choisi de faire un master en économie sociale et solidaire à Montpellier, avec un stage en alternance autour du montage d’un projet de circuit court sur un campus. J’ai en tête de monter un jour un projet d’innovation sociale, dans le développement local rural, en lien avec l’agriculture et l’alimentation. Ce projet va donc être l’occasion de faire émerger de nouvelles idées. Je finirai ainsi mes études à notre retour.

 

Je suis convaincue que la production alimentaire est actuellement un enjeu-clé dans de nombreux domaines (économique, écologique, culturel, social, politique), c’est pourquoi ce projet me tient à cœur et marque une étape importante dans ma vie ! Plus que du tourisme, nous irons expérimenter sur le terrain, ce qui est bien plus motivant !

 

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